Anthony Zimmer

Premier mai, journée estivale, tout le monde dehors.

Après quelques activités sportives, souffrance principalement causée par week-end passé à se goinfrer, et un bain de soleil, je me suis enfin décidé à sortir et aller voir Anthony Zimmer. Avant de débuter toute critique du film, juste une petite précision. J’adore Sophie Marceau.
J’ai lu de nombreuses critiques du film. Aucune ne descend le film. Certaines, élitistes, reprochent toutefois le manque d’originalité, le pompage Hitchcockien, et un certain aspect artificiel et clinquant (Ray Ban, Négresco, Benz Benz Benz). Et alors, on aime ça du début jusqu’à la fin.

Pour résumer l’intrigue, une splendide allumeuse (Marceau) harponne un inconnu dans le train, qu’elle fait passer pour un escroc de haut vol refait par une opération de chirurgie esthétique très lourde, aux yeux des flics (dont l’excellent Samy Frey) et mafieux qui le traquent. Tout cela à la demande de son amant, Anthony Zimmer, le fameux malfrat de haut vol, as de la cambriole financière dont personne ne connaît le visage, sauf elle (vous suivez).
Le film nous transporte de Paris (long et délicieux plan sur les magnifiques mollets de Sophie Marceau alias Chiara, de l’arrivée gare de Lyon au TGV) à Nice ou Chiara propose à son bel inconnu de passer un week-end avec elle dans un palace (ils viennent tous les deux de se faire plaquer). Et là, pas de chance pour le pigeon François (Yvan Attal), les ennuis commencent, on cherche à le flinguer en utilisant la méthode lourde.
Contrairement à ce que j’ai pu lire, l’intrigue n’est pas « flatulente ». Le film oscille entre souci de cohérence (montrer l’envers du décor, façon Agent secret de Schoendorfer) et ressorts romanesques conditionnés par un casting très glamour. La musique, la façon de filmer et l’image sont très « classieuses », on ne fait pas dans « je-vais-passer-le-vikende-avec-Robert-dans-notre-maison-orpi ». Même si le climat parano du début s’étiole lentement, l’ensemble reste cependant très plaisant et distrayant.
Ce film est le premier long-métrage de Jérôme Salle. Un thriller qui joue avec les faux-semblants, s’amuse avec les clichés liés au genre. Sophie Marceau en est l’héroïne hitchcockienne, en version brune. La femme fatale par excellence, qui manipule et trahit.

Pour conclure, très bon film du dimanche après-midi.

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