Jerusalem

C’est la fin de ma semaine ciné. Après avoir maté tout et n’importe quoi, je me suis lancé dans le romantico historique avec « Kingdom of heaven ». Tout cela pour plusieurs raisons. Tout d’abord, je n’ai jamais été trop déçu par Ridley Scott. Ensuite, j’adoooore le moyen-âge. Enfin, j’ai envie de retourner passer quelques jours à Jérusalem…et en sortant, mon envie n’était que plus grande.
Pour résumer le film, le forgeron Balian (Orlando Bloom) commence à perdre la foi après la disparition de sa femme: venant de perdre leur enfant, elle a mis fin à ses jours et doit aller directement en enfer (ben oui, on est au moyen-âge)
Alors qu’il pleure leur disparition et supprime le prêtre qui a décapité le cadavre de sa femme et volé son pendentif, un chevalier vient le trouver. Godefroy d’Ibelin (Liam Neelson) est un croisé, un baron du roi de Jérusalem ayant pour mission de préserver la paix en Terre Sainte. Il révèle à Balian qu’il est son père et lui demande de l’accompagner jusqu’à la Ville sainte. Balian accepte finalement après avoir beaucoup hésité. Il accepte pour l’âme de sa femme et sa rédemption.
Après avoir quitté son village perdu en France, toute l’équipe de Godefroy tombe dans une embuscade pour récupérer Balian qui est recherché pour meurtre. Godefroy est mortellement blessé et meurt finalement avant son arrivée à Jérusalem. Juste avant de mourir, le père transmet à son fils son titre et ses terres à Jérusalem.
Entre la deuxième et la troisième croisade, une paix fragile règne sur la Ville sainte, grâce aux efforts du Roi chrétien, Baudouin IV (Edward Norton, sous un masque de métal) et à la modération du légendaire chef musulman, Saladin (Ghassan Massoud). Les habitants de confession chrétienne, musulmane et juive coexistent pacifiquement. Malade de la lèpre (il n’y avait pas de thalidomide à l’époque), les jours de Baudouin sont comptés et le fanatisme, l’appât du gain et la jalousie menacent la trêve. D’une intégrité sans faille et lié par son noble serment, Balian se retrouve en terre étrangère, au service d’un roi déclinant. Il y rencontre la superbe Sibylle (Eva Green), la sœur du roi mourant, une jeune femme aussi belle qu’énigmatique. Cependant, Sibylle est mariée à un chevalier dont le but est de supprimer avec l’aide des Templiers décrits comme de sombres intégristes, l’entente cordiale entre Musulmans et Chrétiens.

C’est finalement à Jérusalem que Balian deviendra le plus valeureux et le plus héroïque des chevaliers, accomplissant un destin que personne ne pouvait imaginer…ouais.
Lorsque je me lance dans ce genre d’aventure, c’est après mainte réflexion. En effet, j’ai tendance à m’endormir facilement et ma prostate ne me laisse que deux petites heures d’autonomie. En gros, rester en place durant un film de 2h20 est un petit exploit pour moi. J’avias un peu peur. Et tout s’est bien passé. Je suis rapidement rentré dans l’intrigue. Il faut dire que tous les moyens ont été mis au service de Ridley Scott. Bonne histoire, bons acteurs, scènes de batailles dignes du seigneur des anneaux, avec notamment une magnifique prise de Jérusalem. Autre surprise, la découverte de Eva Green, fille de Marlène Jobert. Même si l’ensemble reste quelque peu académique, si certains dialogues paraissent cul-cul, Kingdom of Heaven ne s’offre aucune surenchère dans les violentes scènes de combats et aucun racolage dans la peinture de l’idylle entre Balian et sa belle. Alors que d’autres réalisateurs auraient pu proposer du cul et du sang, tout reste correct ici, et ce n’est pas plus mal.

Ben oui, j’étais content en sortant, et je crois que Snooze aussi!

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