Saint-Pierre

Je suis dans le train. Nous rentrons à Paris. Le temps est passé vite. J’ai mal dormi. J’ai encore pensé au temps qui passe.
Ces quelques jours m’ont fait le plus grand bien. Ne rien faire sinon se laisser guider par la vie qui nous réserve parfois de belles surprises. J’ai ainsi fait la connaissance du Docteur No. Sa grand-mère possède une magnifique maison donnant sur l’île aux moines dans le golf. Nous sommes passé lui rendre visite. Il est ensuite venu à Saint-Pierre. J’ai appris un peu à le connaître. Le Docteur No est une personnes très touchante. Je lui souhaite tout le bonheur du monde.
Comme tous les ans, nous avons rencontré la petite bande de Saint-Pierre. Ce sont des amis ou de la famille aux parents de Snooze. Les deux généraux et leurs femmes, Nounouche, ses petits enfants, Josette. Ils se retrouvent tous les ans au même endroit sur la plage du port, sous le poste des maîtres nageurs. Il y a des nouveaux. L’ambiance est bon enfant. Ils parlent de tout et de rien, refont l’année écoulée. Ils amènent leurs enfants ou petits-enfants. C’est une bande très joyeuse. J’aime les regarder et les écouter parler.
Nous avons été invité chez Pierre et Josette. Ce sont des cousin du père de Snooze. Pierre est un général à la retraite. Le couple semble très complice. Ils m’ont adopté facilement. Je suis très touché. Annick, leur fille bohème, est présente. Elle vit dans le Lot le reste de l’année. Elle nous a préparé des dizaines de pâtés impériaux. Elle est drôle, originale, et semble vivre dans son propre monde. La thématique du repas était l’Asie, mais Josette n’a pas résisté à l’envie de nous préparer un vrai gâteau breton. Ce gâteau est une tuerie. Elle m’apportera quelques jours plus tard la recette sur la plage. Nous avons tenté d’en faire un aujourd’hui juste avant de partir. L’essai fut réussi.

Nous avons rencontré les mêmes personnes, avons fréquenté les mêmes endroits. Les marchés de Quiberon le samedi matin et celui de Saint-Pierre le jeudi, la crêperie Ker David. Je suis parti tous les matins faire mon jogging du côté de port blanc, sur la côte sauvage. Il y a une maison en ruine en haut de la falaise qui surplombe la plage. L’endroit est presque émouvant.
Des surfeurs sont déjà présents dans l’eau. Nous sommes à l’époque des grandes marées.
Nous avons également goûté aux glaces de la Cour d’Orgère, le fauchon local. Les habitants font la queue jusque tard dans la soirée pour avoir la joie de déguster ces glaces aux goûts très originaux et variés.

L’ambiance ne change pas d’une année à l’autre. C’est le charme de la ville. Je suis heureux d’y retourner tous les ans. J’espère pouvoir y retourner le printemps prochain. La petite commune aura un autre visage. Les touristes ne seront pas encore arrivés. Ce sera une retraire, loin du monde.

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