Jeudi soir

Le Docteur Nono et son ami Ro Batar’ sont passés à la maison jeudi dernier. Cela faisait des semaines que j’entendais parler du fameux Ro’Batar’. Fabien le connaissait. Snooze l’avait déjà croisé. J’avais hâte de le rencontrer. Ils se sont retrouvés après quelques mois de séparation. Le petit Nono semble très attaché à son Ro’Batar’. Ils forment un beau couple. Ro’Batar’ n’a pas beaucoup parlé. Deux solutions : Il était très intimidé ou il s’est vraiment fait chier.

J’avais essayé de préparer au mieux le dîner. Jolie robe, jolie nappe. Ce fut un semi-plantage. J’avais préparé des choubichmurzs en apéro et sorti une mini-terrine de lapin aux pruneaux (la maxi terrine était réservée pour le lendemain) accompagnée de pain d’épice maison. J’avais également préparé un Cari de poulet accompagné de Riz et sorti une bouteille de vin Rouge.

Nous avons ouvert la bouteille. Rire crispé de Snooze. Pire que du vinaigre. Je sors une seconde bouteille. Putain la vache. Encore pire que la première. Et en plus, ça piquait les yeux. Petites précisions : (i) les deux bouteilles venaient directement de la cave ou elles dormaient tranquillement depuis plusieurs années et avaient donc subi la canicule, et (ii), ne buvant pas d’alcool, je choisi toujours les bouteilles en fonction de la provenance mais surtout en fonction de l’étiquette ou d’un autocollant indiquant que la piquette est bonne car élue médaille d’or par le meilleur sommelier de France dont je découvre le nom. En gros, je n’y connais rien. Mais vraiment rien.

Interlude : Ce qui est vraiment très con, c’est que non seulement je ne consomme jamais d’alcool, mais je suis en plus le seul crétin à ne pas avoir passé son permis de conduire. Fin de l’interlude.

Second plantage. Le Ro’Batar’ semblait faire attention à sa ligne (ben moi aussi mais cela ne m’empêche pas de me faire péter la panse de temps en temps). Entre l’apéro campagnard et le plat « exotique-en-sauce » accompagné de féculents, le Ro’bBatar’ n’était vraiment pas à la fête.

Troisième plantage. J’avais préparé des crèmes brûlées transformées en crèmes cramées après un fâcheux oubli sous le grill. Pauvre Ro’Batar’. Nous avons terminé la soirée avec Elodie Frégé en fond sonore. Comme le dirait Docteur Nono, rhalalalala c’était vraiment la louze.

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