Bye-bye Barbary Lane

Dernier réveil, dernier footing. Je déteste tous les départs.

Nous avions heureusement déjà préparé nos bagages la veille. La valise de Snooze semble peser des tonnes. La mienne aussi. Le retour va être douloureux. Je ne sais même pas comment nous allons pouvoir nous rendre à l’aéroport. Deux grosses valises, deux sacs à dos et deux autres gros sacs. Heureusement que la station du Bart, le métro local, est située au pied de l’hôtel et qu’il n’y a pas de changement pour se rendre à l’aéroport.
Nous arrivons finalement deux heures à l’avance. Avant l’enregistrement, nous repérons une hôtesse qui semble poser des problèmes à tous les passagers. Nous nous débrouillons pour ne pas tomber sur elle. Nous déposons nos deux valises sur la balance. Putain, la valise de Snooze pèse 38 kilos, et la mienne près de 30. Nous avons heureusement le droit à deux bagages de 32 kilos et rentrons donc aisément dans la moyenne. Seulement, une valise dépasse les 32 kilos et l’hôtesse la refuse. Au départ, elle pensait même que les deux valises m’appartenaient et elle souhaitait me faire payer plus de 180 dollars pour excédent de bagage. Après avoir enfin compris que nous possédions chacun une valise, elle nous répète plusieurs fois:

« Fou avey ley droite a quatwe foïs twent dou kilow may pas oune foïs twentouit ey oune foïs twente. Vou divey videy oun bagige ».

Et merde. Il faut vider une valise. Rien à faire pour la convaincre. La connasse. Elle nous file donc un gros carton Air France que nous remplissons avec un maximum de merdes. J’en profite pour vider mon sac à dos.

l'avion du retour
Le vol passe rapidement. Un Stilnox et hop, déjà arrivés. Nous chopons un taxi et arrivons enfin à la maison. Départ de San Francisco le lundi à midi. Arrivée à Paris à une heure de l’après midi le mardi. Nous déposons les valises dans l’entrée. La vache, je crois que nous n’avons jamais eu autant de bagages à porter.

les valises
J’ouvre ma valise et commence à la vider. En plein milieu de mes chaussettes et caleçons sales, je trouve une lettre m’expliquant que ma valise a été inspectée car elle avait été considérée comme suspecte par la « Covenant Aviation Security ». Ils ont trouvé le code, tout vidé et tout refoutu en vrac. Un tube de dentifrice a explosé. Les batards. Nous commençons à ranger nos affaires. Nous n’avons ramené que des choses indispensables, comme d’habitude.

un max de meuneums

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