Des serpents dans l’avion

Mais pourquoi me suis-je laisser embarquer dans une pareille aventure ? Snooze a réussi à me convaincre. Je suis allé voir « Des serpents dans l’avion » en sa compagnie. L’incroyable Fabien est venu nous rejoindre, accompagné de son ami Pablo.
Sean Jones (Nathan Phillips) est un étudiant Hawaïen témoin du meurtre d’un procureur de Los Angeles. Les sbires d’Eddie Kim,caïd de la mafia locale, retrouvent sa trace et décident de le supprimer, sans succès. L’agent spécial Neville Flynn (Samuel L. Jackson) arrive à temps et le sauve des griffes d’une bande de tueurs. Il réussi facilement à convaincre Sean de témoigner contre Kim. Pour cela, il doit se rendre par avion à Los Angeles.
La cabine de première d’un avion de ligne est réquisitionnée. Les passagers pénètrent un à un dans l’appareil. Toutes la société est représentée. Une bimbo blonde, un homme d’affaire malotru, un chanteur de rap et ses deux gardes du corps, une jeune femme et son bébé, et enfin une super hôtesse de l’air (Julianna Margulies, Carole Hathaway dans Urgences). Des gentils, des salauds, des vicieux, des gros, des moches, des enfants, des pédés. Le casting classique d’un film catastrophe.
Manque de chance, le parrain est informé du transfert du témoin et fait embarquer des centaines de serpents venimeux à bord de l’avion. Afin d’exciter les reptiles, des phéromones sont vaporisées sur les colliers de fleurs remis aux passagers. L’avion décolle. Quelques minutes plus tard, un mécanisme libère les sales bêtes.

Et Taaah-daaah, les scènes bien cradingues commencent!

Ce film est un mélange de Teen-movie et de film catastrophe. On y va avant tout pour s’amuser et pour le grotesque de certaines scènes. Des répliques sont déjà cultes (« I’ve had it with these mother fucking snakes on this mother fucking plane »). C’est bien dégueulasse et on s’en prend plein la figure pendant toute la séance. La morale est sauve même si certains passagers attachants ou certaines innocentes victimes sont sacrifiés pour le plus grand plaisir de la salle morte de rire. Les méchants terminent en général étouffés par un anaconda aux dents de crocodile, les obsédés se font bouffer la bite. Tout est absurde. Et c’est le charme du film. A la fin de la séance, la moitié de la salle avait les genoux remontés au niveau de la poitrine. On ne sait jamais, des fois que des sales bêtes traînent dans le cinéma. Eviter toutefois de vous rendre à une séance en tongs, c’est plus prudent.
Et chouette alors, demain sort « je vais bien, ne t’en fais pas »

8 commentaires sur “Des serpents dans l’avion

  1. Rien qu’a lire le titre, je n’etais pas hyper-enthousiaste et finalement apres la lecture de ton billet, je suis tellement bidonnee que j’aurai « presque » envie d’y aller. Enfin, en bande, histoire de bien rire.

    J’adore quand tu fais « Taaa daaaaa ».

  2. @ Samantdii: C’est pourtant une bonne idee de sortie pour toute ta classe… :thumbup_tb:

    @ Matoo: Tu sais pourtant qu’il m’abandonne souvent….Ouiiiiinnnnn!

    @ Vroumette: Weeeee! toute la famille Vroumette au cinema. J’imagine deja la tete de tes zozos. Pour le Taaaa daaaaaa, il est inspire des tes lecons de seduction, hi hi hi! :bye_tb:

  3. @Nono : tu sais c’est pas un film avec les lunettes 3D hein ! Aucune chance qu’ils te sautent dessus (quoique, le plan de venir avec des serpents en plastique pour foutre les chocottes aux specateurs, ca peut etre sympa).

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