La légion d’horreur

Depuis sa création par Napoléon en 1802, la Légion d’honneur est une décoration enviée entre tous. Une fois la décoration décrochée, le summum est d’être épinglé par le président de la République, grand maître de l’Ordre, les personnalité de second plan n’ayant le droit qu’à un vulgaire ministre. Les militaires ne représentent plus que 65 % des décorés contre 35 % aux civils. Depuis le Code de 1962, on ne demande plus à être nommé. Le nom d’un candidat est proposé à la préfecture qui doit sélectionner les dossiers recevables. D’après la loi, il faudrait justifier d’au moins vingt ans de services publics ou d’activité professionnelle. Le dossier est ensuite transmis aux ministères concernés, à la Grande Chancellerie, puis enfin au président de la République. La réforme du code n’empêche toutefois pas les marathoniens de la médaille et autres lécheurs de popotin(s) d’être sélectionnés puis récompensés (beaucoup de Nivernais sous François Mitterrand, beaucoup de Corréziens sous Jacques Chirac). Mais la République récompense les vrais méritants. Ainsi Arielle Dombasle, Marc Lavoine, Barbra Streisand et Tony Parker ont-ils reçu le prestigieux insigne cette année.

Le mois de juillet est traditionnellement riche en promus. Notre président a remis les insignes de l’ordre à différentes personnalités jeudi dernier: Roland Nungesser, ancien ministre et premier vice-président honoraire de l’Assemblée nationale, Monique Pelletier, ancien ministre et ancien membre du Conseil constitutionnel, la navigatrice Maud Fontenoy, Waris Dirie, ancien mannequin vedette d’origine somalienne, ambassadrice spéciale des Nations unies pour la lutte contre les mutilations sexuelles, sans oublier Sophie Devedjiiian, directrice de cabinet du maire d’Antony, ville dirigée jusqu’en 2002 par son époux.

Personne n’a malheureusement pu entendre ce que Nicolas susurrait à l’oreille de Sophie Devedjiiian. Il est fort peu probable que la femme du secrétaire général de l’UMP ait été traitée de grosse salope. D’après le sourire satisfait affiché sur la photographie ci-dessous, il est par contre certain que notre président a apprécié de tâter la fermeté de la poitrine de la jolie navigatrice et surtout de se faire mettre la main au paquet en retour. Cécilia, partie faire les soldes en Lybie, n’a malheureusement pas pu contenir le pic de testostérone de son cher mari.

Mais que fait la police ? :king_tb:

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