La vérité est ailleurs

Je me permets de corriger les faits relatés et honteusement déformés par Samantdi dans son billet consacré à son escapade parisienne.

La reine confit de canard, Snooze et moi-même nous étions donné rendez-vous face à l’église de la Madeleine en ce jour de fête nationale. Nous souhaitions nous rendre sur les Champs Elysées afin d’assister au défilé des troupes venues de l’Europe entière. Une armée de biceps et de jolis petits culs bien fermes nous attendait. C’était sans compter sur les dizaines de milliers de touristes qui avaient eu la même idée que la notre. Deux rangées de joyeux estivants étaient séparées par un rideau de barrières métalliques afin d’éviter tout débordement de foule. Tous les habitués des défilés s’étaient donné rendez-vous. De nombreuses personnes avaient apporté leurs escabeaux ou leurs échelles et les cabines téléphoniques étaient prises d’assaut. Les vendeurs de périscopes en carton faisaient leur beurre. Dès le début des réjouissances, une armada de périscopes s’est soudainement dressée devant nous. Nous avons raté l’arrivée de notre président mais surtout les beaux légionnaires espagnols qui affichaient fièrement leurs torses virils et bronzés. Olé. Un Allemand en short me gâchait la vue. J’avais surtout peur que les bubons bien murs qui tapissaient son cou ne m’explosent en pleine figure.

Contrairement à une retransmission télévisée, assister à un défilé prive de tout commentaire et rend impossible la distinction des différents corps. Nous n’avons pu apprécier que le court défilé d’avions, légèrement gâché par l’arrivée sournoise des premières gouttes de pluie. Entre temps, j’ai tenté de distraire Samantdi en la portant quelques minutes sur mes épaules. Notre Toulousaine (très légère) nous a temporairement servie de périscope humain en nous décrivant avec brio les coiffes des officiers et la couleur de leurs uniformes. Mais nous avions heureusement prévu un plan B. Samantdi souhaitait voir des beaux militaires ? Elle allait pouvoir en toucher entre la place de la Bastille et la gare de Lyon, la rue de Lyon servant traditionnellement de voie de garage aux véhicules défilants sur les Champs. C’est en métro que nous nous sommes rendus dans le douzième arrondissement. Des dizaines de beaux militaires bronzés nous attendaient. Nous pouvions leur parler et les photographier.

Samantdi avait apporté de Toulouse une bouteille d’alcool de prune illégalement distillée entre deux préparations de confiture. Le premier verre lui donna le courage de se rendre jusqu’à la place de la Bastille, le second d’adresser la parole aux militaires, et le troisième de grimper sur les chars. Le quatrième fut certainement responsable de l’immonde queue de renard qui ruina l’uniforme d’un innocent officier. Dix ridicules petites minutes nous séparaient heureusement de la maison où nous avions donné rendez-vous à Nanette pour déjeuner. Le piège Truithon s’est petit à petit refermé sur les deux comparses. Le déjeuner s’est terminé à l’heure du dîner.

Le lendemain fut également synonyme de bonne humeur. Nanette avait proposé que nous nous retrouvions pour un piquenique dans le parc de Bercy. L’ambiance fut familiale. Nanette et ses jolies gambettes était accompagnée de sa cyber-jumelle qui finissait de dessaouler après avoir écumé tous les bals de pompiers parisiens, Vroumette était accompagnée de son grand Zorro, Gilda de son gentil fiston et Fauvette avait abandonné son Corbillo d’amour.




L’ambiance fut également très gaie. Finis Africae était non loin de Peter Parker (et sa console DS Chanel) et de Shaggoo (et sa bouteille de rosé). Urobore était entouré de Tarvalanion et de ses Tarvalettes. Un peu plus loin, Nicochoo tentait de couper une grosse pastèque. Ronochoo n’a finalement pas eu peur de se mouiller les fesses et Matoochoo a été vite rejoint par ses Matoochoonettes.

Voici donc la vérité vraie vraiment véridique. :king_tb:

C’était vraiment un chouette week-end. Ah oui alors.

*Les visages des principaux intervenants ont été mosaïqués afin de préserver leur intimité et surtout d’éviter de leur foutre la honte (enfin surtout pour Samantdi)

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