Ugly Betty, c’est ma binôme à moi

J’ai toujours été paniqué par la planification de mes activités personnelles et professionnelles. C’est sans doute la raison pour laquelle je ne possède aucun agenda. J’ai ainsi la fausse impression d’être plus libre. C’est malheureusement le meilleur moyen de vivre désorganisé et de passer mon temps à le perdre. Dernier exemple en date : J’ai demandé à Snooze de prendre des places pour assister au concert de Mika en compagnie de Bree van de Pouf et Rex van de Ben la semaine prochaine alors que je serais très certainement en pleine séance de Bitchage avec Fabounet à Londres.
J’ai cependant été obligé de planifier à l’heure près ces derniers jours de la semaine:

Mes amis Doudou et Lolo se marient le week-end prochain. Le couple a eu la délicieuse idée de convier ses invités à participer à une soirée dont la thématique est « The power of love ». Je me suis donc échappé de bonne heure de mon agence pour retrouver Snooze non loin du passage Brady devant les portes d’un loueur de costumes. Snooze a choisi l’option hippie flashy associée à une coiffure afro et à des lunettes de proxénète de bas étage. J’ai choisi une tenue plus sobre en sélectionnant un costume patte d’éléphant moule cuisses/cul, chemise col pèle à tarte, lunettes mouche et coiffure Jackson five blonde. Impossible à porter pour l’occasion, la coiffure sera certainement remplacée par une postiche Mike Brant du meilleur effet. Raffinement est mon deuxième prénom.


Mais où est donc passé Monsieur Lapin? :blink_tb:
Me trouvant à deux pas de mon barbier de Calcutta, je n’ai pas résisté à l’envie de me faire couper les cheveux par mon nouvel ami indien. Son vieux collègue s’est malheureusement occupé de ma tignasse et m’a charcuté le crâne à coups de tondeuse et de plantage de ciseaux dans l’épiderme capillaire. La touche finale fut certainement la tentative d’égorgement au rasoir suivie une fois de plus du tartinage massif de gel responsable d’une sale dermatite aigue.

Je devais arborer une coupe parfaite. Pas seulement pour le mariage, mais également pour mon Fcrankounet d’amour qui jouait le rôle de chevalier servant pour un soir en m’accompagnant au Paris Carnet. Le petit Nono n’a malheureusement pas pu nous rejoindre pour boire un verre.
Nous sommes arrivés vers 19h30. Monsieur Ka s’était élégamment transformé en dame pipi. Sa place était hautement stratégique car elle permettait de saluer tout nouvel arrivant. Garfieldd (à qui je dédicace la photographie ci-contre) nous a vite rejoints ainsi que cette vieille peau de Matthieux, suivi de mes copines Nanette (sans son pingouin), Traou (en coup de vent) et Gilda (en Velib). J’ai discuté souris avec la jolie Marloute. Un coin très pédé s’est naturellement formé après l’arrivée du président Matoochoopinoo. Nous avons eu le plaisir de faire la connaissance du charmant et très timide Vincen-t. Richard et cette grosse chaudasse de XIII mitraillaient les troupes avec leurs gros objectifs. Nous avons finalement succombé aux raviolis proposés par Hadrien et abordé des sujets aussi divers que polysexualité, fist, brique à nichon et potins pédéblogosphèriques. Le capitaine Shaggoo, Mmm, Thomas, Palpatine et Pascal étaient également présents. Il ne manquait plus que mon Ronochoochoo, Fauvette, Orphéus et Akynou.

Note pour Béatrice Bénédicte : je pense à toi pour la prochaine réunion.

Le réveil fut très dur hier. Je n’ai toutefois pas résisté à l’envie de sauter sur mon Snooze d’amour. C’était son anniversaire et je me devais de le couvrir de baisers avant qu’il ne parte gagner son pain quotidien pour rembourser le crédit de notre appartement.

Ce jeudi était également le jour j, jour de ma rentrée à l’université. Mon agence m’offre la possibilité de m’absenter tous les jeudis et vendredis pour rejoindre les bancs de l’école. Rendez-vous était donné à la faculté de médecine d’un hôpital parisien pour débuter des séances de travaux pratiques. Ma binôme se prénommait Géraldine. Géraldine était le parfait sosie de Betty Suarez : Même coiffure, mêmes poils, même peau grasse à problème(s) et même dentition. J’avais la vague impression de participer à une émission de télévision présentée par Thierry Ardisson : Deux blondes à forte poitrine étaient assises au premier rang, participant activement à la déconcentration de l’enseignant. La promotion était également constituée d’une demi-douzaine de lèche-culs, d’une pincée de grosses têtes et de quelques vilains prétentieux semblant totalement maitriser l’enseignement dispensé.
La pause déjeuner fut l’occasion de baptiser notre carte d’étudiant en achetant des tickets repas au restaurant universitaire. Ambiance « Hélène et les garçons » dans une cafétaria aux couleurs pastelles. Une charmante cuisinière nous a servi la spécialité du jour : carottes à l’huile et bœuf élastique sauce goulache.

Je suis sorti de la faculté très angoissé par cette première journée, avec la désagréable impression que j’allais en baver pendant toute l’année. Mais la situation doit toutefois être relativisée. Mes enjeux sont différents de ceux de l’étudiant lambda devant impérativement obtenir le précieux diplôme pour espérer rentrer dans les meilleures conditions possibles dans la vie professionnelle.

Je suis étudiant, je suis propriétaire, j’ai un mari adoraaaable, un poste en or, j’ai des dents blanches, un ventre plat et presque plus de boutons.

La vie est belle. :jittery_tb:

Mais que se passe-t-il?
Quel excès d’optimisme.
Je me fais peur parfois. :blink_tb:

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