Deux MacIntosh sinon rien

Il est possible de résumer mes premiers jours à la Faculté en un seul mot: catastrophique. Je regrette amèrement de m’être lancé dans une telle aventure et j’ai même été tenté d’abandonner jeudi dernier. Je suis d’un tempérament assez fier et j’aurais beaucoup de mal à gérer un tel échec. Cette option est donc à rejeter. J’ai cependant la désagréable impression d’être étudiant d’un cours de chinois. On me demande de comprendre la langue et d’écrire des idéogrammes sans comprendre leur(s) signification(s). Des examens sont prévus tous les deux mois, je dois faire des présentations et rendre de nombreux devoirs. Côté boulot, j’ai la même charge de travail. Je dois purger en trois jours ce que je mettais cinq jours à faire et j’ai de plus en plus de missions à l’étranger. C’est donc un roidetrefle fort déprimé qui est rentré chez lui vendredi soir. Déprimé et crevé après s’être tapé le parcours République-Villejuif en vélo pendant deux jours.

J’allais cependant pouvoir me changer les idées en rejoignant Anne et toute l’équipe du Rallye Pokanel pour la soirée. J’allume donc naturellement mon iMac afin de récupérer ses coordonnées, mais l’écran ne s’allume pas. Je t’éteins, puis le rallume à nouveau. Rien. Le disque dur ronronne pourtant normalement. Seul l’écran est capricieux. Je n’ai hélas pas le temps de jouer au réparateur d’ordinateur et allume mon Powerbook, qui refuse bien évidemment de se lancer. Pas de chance, mes deux Mac plantent le même jour. Je dois me rendre chez Anne, je ne sais pas comment, je ne peux pas la contacter, c’est la grève des transports en commun, je vais bien tout va bien. Seule solution: Appeler la soeur de Snooze et lui demander de se connecter sur ma messagerie. Je tombe finalement sur son copain qui me donne gentiment les coordonnées de Anne.

La grève battant encore son plein, nous convenons mutuellement qu’un départ vers Chiboum’s land relevait de la folie et que la soirée était fortement compromise. C’est donc avec beaucoup de regrets que j’ai décliné l’invitation. Il me restait cependant une petite heure avant la fermeture de la Fnac. Le temps d’enfourcher mon vélo et je me retrouvais face à un conseiller du corner Apple qui ne comprenait pas comment ni pourquoi l’écran de mon ordinateur ne allumait pas. Il ne servait à rien de le traiter de gland sinon à purger l’excès de haine et de colère stockée depuis quelques heures et rouvrir mes sept chakras. Je suis donc rentré à la maison et ai rencontré Snooze et Harry sortant de notre immeuble. Les deux zouaves se dirigeaient chez Frédéric. Je me suis donc naturellement joint à eux (rien à voir avec le fait que Fred possède un Macbook et une connexion internet). Nous avons ensuite déjeuné dans un restaurant chinois puis terminé la soirée à l’Etoile Montante. Enfin j’ai terminé ma soirée à l’Etoile Montante, Snooze et Harry étant partis pour écumer tous les bars du Marais.

Le samedi a naturellement été consacré à l’achat d’un nouvel ordinateur. Nous avons tenté de nous rendre vers la place de l’hôtel de ville en Velib. Si Snooze a pu emprunter un vélo, il n’en fut pas de même pour moi. Mon pass Navigo n’était pas reconnu par la borne. L’occasion était trop belle. Snooze m’a passé un savon car je ne connaissais ni mon identifiant, ni mon mot de passe. Ambiance. Mais c’est avec un joli MacBook tout blanc que je suis rentré à la maison. La bonne nouvelle fut la possibilité d’extraire tous les fichiers de mon ancien ordinateur. La mauvaise fut la découverte que la carte-mère de l’iMac était morte et que la changer allait coûter la peau du cul. Quant au Powerbook, il reposait définitivement au paradis des portables.

Cerise sur le gâteau, Monsieur Vélib vient de m’annoncer que ma caution de 150 Euros allait être débitée car je n’aurais pas connecté correctement le vélo à sa borne lors de son retour et j’ai bien l’impression d’avoir perdu mon porte cartes contenant l’intégralité de mes moyens de paiement et autre UGC illimité. Je n’ai bien entendu pas encore abordé ce sujet avec mon tendre mari qui m’exploserait violemment la tronche contre le mur de la cuisine.

J’en connais un qui va prolonger sa période bouffage de nouille(s) pendant quelques années… :thumbdown_tb:

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