PNC aux portes

S’il y a bien un truc de chouette lorsqu’on voyage en avion, c’est qu’il est toujours possible de faire de drôles de rencontres. Pas seulement des flippés du crash aérien qui se saoulent avant d’embarquer, ou des éternueurs fous qui n’ont pour vocation que de contaminer l’humanité. J’ai ainsi été placé hier au beau milieu de cas cliniques pas piqués des hannetons. Mon voisin de gauche ne connaissait apparemment ni l’existence du savon, ni celle du déodorant. Son siège étant défoncé, le fumet qui se dégageait ne nous a chatouillé les narines que dix petites minutes avant le décollage. Quelques instants plus tard, mon nouveau voisin de gauche a fait tomber une bouteille de rouge sur le siège qui nous séparait, ruinant ainsi coussins, couvertures, et accessoirement mon sac à dos qui se trouvait à proximité. Après avoir ramassé la bouteille, le maladroit l’a une nouvelle fois renversée sur son joli t-shirt tout blanc. C’était sans compter sur mon voisin de droite qui a de son côté renversé l’intégralité de sa canette de bière sur la moquette et passé son temps à se racler les poumons, et rouler ses gros mollards sous la langue. Oui, la truie était en lui.

Après quelques heures assez rock’n roll passées à Atlanta, je suis enfin arrivé à Orlando pour y passer quelques jours. Cette ville est un véritable cauchemar pour les glands dont je fais partie qui n’ont jamais passé leur permis de conduire. L’agglomération n’est constituées que de blocs de bâtiments assez hétérogènes (et laids), et la ville est globalement sans intérêt. Seule la dizaine de grands parcs d’attraction pousse les touristes à s’y rendre. Nous y avions d’ailleurs passé quelques jours il y a un peu plus de deux ans. La voiture est donc indispensable pour se déplacer et c’est bien là mon problème. J’ai marché presque deux heures sous la pluie avant de trouver un drustore. Perdu je suis, perdu je vais rester. je n’arrive même pas à trouver la position de mon hôtel sur une carte, même avec Google Map. Cerise sur le gâteau, le monsieur météo local vient d’annoncer une dépression tropicale pour les prochains jours.

En attendant, je n’ai rien oublié à Paris. Monsieur Lapin est même du voyage. Il n’a toujours pas digéré son remplacement par Augusto il y a deux semaines de cela à Rome, et s’est vengé, juste avant de partir, en lui faisait manger l’oreiller.

Sacré Auguste! :blush_tb:

14 commentaires sur “PNC aux portes

  1. Tu as pris une photo de tes lapins dans cette position et Auguste s’en est sorti en disant qu’il voulait juste manger l’oreille d’Augusto, et tu l’as cru ?! Cher roidetrefle, quelle naïveté ! :happy-tb:

  2. On sait toujours ce qu’on perd et jamais ce qu’on gagne…
    Finalement on en regretterait presque son voisin du vol de retour l’an passé !
    Bon séjour au pays de la voiture et de Mickey ;-)))

  3. La dernière fois que j’ai pris l’avion j’étais coincée entre un monsieur qui ronflait (mais alors le ronflement qu’on peut faire visiter, hein!) et dont la tête n’arrêtait pas de glisser sur mon épaule, et un monsieurdame (ben oui, j’suis polie moi, j’ai pas soulevé son pagne) qui chantonnait les plus affreuses chansons de Claude François et qui pétait en rythme, j’ai cru que j’allais les étrangler !
    En train aussi on rencontre quelques barges à faire visiter !
    Peut être, la crise aidant, devrions rester chez nous et cultiver notre jardin ?
    Ou alors, voyager, et jeter dans un trou tous les em……….
    Bon faudrait un grand trou, voire plusieurs, mais ça dénouerait nos nerfs !

  4. @ Saa: le jet privé, il n’y a que cela de vrai. :dunce_tb:

    @ Valérie de haute Savoie: Je ne vais tout de même pas trop me plaindre, le soleil est revenuuuu! :annoyed_tb:

    @ Polyphème: Euh, et bien oui, c’est un peu ça. :wub_tb:

    @ Gamacé: Pour tout t’avouer, je ne sais pas si l’Auguste Italien est un mâle. Avec un peu de chance, c’est un coup à avoir une portée de lapinous. :thumbup_tb:

    @ Jolifesses: Merci néopapounet! :blush_tb:

    @ Saperli: Si, mais le moindre trajet coûte 40$. :furious_tb:

    @ BBGS: L’été est revenu ici aussi, youpi! :dunce_tb:

    @ Madeleine: je crois même que l’on dit bouffer… :blush_tb:

    @ Chickenbaby: Un roman d’amitié qui commence, entre nous deux, pas une histoire d’amour vacaaaances, qui finit dans l’eau… :devil2_tb:

    @ Oïnkari: Oh oui, un grand trou à chieurs. :blink2_tb:

    @ Sameplayer: As-tu pensé à te recycler en chef de cabine? :laugh_tb:

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