Week end tout pourri

Le week-end du premier mai fut véritablement merdique. Trop d’angoisse liée au boulot. Tic-tac, tic-tac, tic-tac. J’ai regardé défiler les heures qui me rapprochaient du mardi matin. Tic-tac. Les demi-journées filaient comme des heures. Le temps glissait comme du sable entre des doigts et je ne pouvais pas le retarder.
J’ai essayé de me distraire en tentant de mater des films très cons au cinéma. Rien ne pouvait me faire oublier mes soucis. Et en plus, j’ai reçu une lettre. Cela devait être pour me souhaiter une bonne fête.

Les heures du lundi ont filé comme des secondes. Tic-tac. La nuit fut courte et agitée. J’ai passé ma nuit à regarder passer les minutes et à ruminer. Tic-tac. Les battements de mon cœur étaient de plus en plus lourds. Tic-tac. Je n’en pouvais plus. Tic-tac. Je me suis levé à 6h00. J’ai pris ma douche, me suis vite habillé et suis parti travailler. Avec un peu de chance, j’allais arriver le premier, sans croiser personne.

Ce fut le cas.

Je ne suis pas sorti de mon bureau de la journée et j’ai renvoyé ma ligne téléphonique. Je souhaitais rester au calme.

J’ai écouté Tosca en boucle jusqu’à 19h00.

8 commentaires sur “Week end tout pourri

  1. @ Kitt: oui, je sais, mais cela m’a fait du bien d’en parler

    @Juju: Pour tout te dire, j’ai vraiment decouvert Tosca a cette occasion

    @ Alice: Petit a petit…plusieurs solutions: changer de boulot, changer de collegues, partir a la retraite (euh…dans 35 ans…)

  2. @ Vroumette: Je suis ok. On reserve la salle du theatre des deux boules?

    @ Kitt: Un opera de Donizetti.

    @Mich: Mdr. Et en plus cela doit etre vrai (pas sous l’escalier mais sous l’evier de la cuisine)

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