L’orage de la mort qui tue en tailleur

Arrivés à l’hôtel, nous sautons sur nos valises et faisons tristement nos bagages. Nous sortons la balance de la salle de bain et pesons régulièrement nos valises afin de ne pas dépasser les 20 ou 25 kilos autorisés par AF. Les valises prêtes, nous décidons de retourner rue des fantômes chez Jin Gui Xiaoshangsheng manger notre dernière fondue, sans joie. A notre retour, la pluie commence à tomber, de plus en plus fort. L’orage est maintenant aux portes de la ville. Les éclairs tombent violemment et se fracassent au loin. L’horizon est éclairé par intermittence. C’est le déluge.

Cécile commence à paniquer. Nous allons nous crasher demain, blablabla, c’est l’apocalypse, blablabla, je ne veux par mou-ri-reuh-arg-gnéééé. Et pi nos tailleuses, et ben elles vont pas reu-veu-ni-reuh…bouh bouh. Il n’empêche, à force d’entendre les lamentations de Cécile, je commence à stresser sur le retard de nos tailleuses et à me poser des questions. Il est minuit trente, elles devaient passer à minuit pile. Un quart d’heure plus tard, elles arrivent enfin, toutes souriantes en nous disant que nous devions penser qu’elles ne reviendraient pas. Elles sont elles aussi charmantes. Nous réglons tous nos comptes. Ayant apporté un stock non négligeable de chocolat, je me permets de leur offrir. Ce n’est pas grand-chose, mais cela a l’air de leur faire bien plaisir, et moi, je suis content.

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