Tchi-Tchaaa

Boulimie de films ce week-end, du plus tarte au meilleur. A commencer par « Sa mère ou moi », film très inspiré de « Meet the Fucker », qui donne un merveilleux rôle d’hystérique névrosée à Jane Fonda. C’est le film idéal pour purger un cerveau par grandes chaleurs. Charlie (pas celui de la chocolaterie mais Jennifer Lopez) a beaucoup de mal à trouver l’homme idéal et les rencontres arrangées par ses amis finissent toujours de façon désastreuse. Elle est jeune et belle et a donc du mal à trouver un mec. Trop dur la vie. A croire qu’elle est conne, chiante, ou qu’elle a un gros cul. Mais un jour, miracle, elle fait la connaissance du beau Kevin (Michael Vartan) et son rêve de tomber sur le prince charmant se réalise enfin. Kevin est un médecin super hype et méga cool qui connait toute la jet set américaine. En plus, il fait son jogging au ralenti sur la plage pendant que JLo promène et fait débourer une armada de chiens (c’est en partie son boulot). Cette idylle se déroule à merveille jusqu’à ce que Charlie rencontre sa future belle-mère. Cette dernière est une mère très possessive, ex-vedette de la télévision et est bien entendu convaincue que la jeune fille n’est pas assez bien pour son fils. Elle va tenter par tous les moyens de saboter leur relation naissante et leur mariage. Jane est une pure salope. Mauvaise fin joyeuse à l’américaine.

A l’opposé , Charlie et la Chocolaterie est une merveille de film. Pour ceux qui ne connaissent pas le petit livre de Roald Dahl, racontant l’histoire de Willy Wonka, un chocolatier excentrique et de Charlie, un petit garçon issu d’une famille pauvre vivant tout près de l’extraordinaire fabrique de bonbons.
Wonka lance une gigantesque loterie. Cinq enfants chanceux, dont le héros Charlie, remportent le concours en découvrant un ticket d’or dans leur barre de chocolat Wonka. Le prix est une inoubliable visite guidée de la légendaire Chocolaterie et de ses machineries, que personne au monde n’a pu approcher en près de quinze ans.
Le dernier film de Burton était hélas assez décevant. Le sujet de Big Fish était pourtant attirant. Cependant, l’ensemble était un peu indigeste et très lent.
Dans Charlie, Le duo Burton-Deep fait une fois de plus merveille. C’est un beau moment, très attendrissant, rythmé, fantaisiste, inventif et psychédélique à souhait. Toute la salle a applaudit après la projection. Vivement Charlie et le grand ascenseur de verre.

Charlie a Londres

Pas de surprise pendant la projection des Poupées Russes : Xavier est maintenant trentenaire. Il ne s’est toujours pas installé et continue l’aventure bobo, toujours à la recherche de la femme idéale, malgré ses nombreuses aventures amoureuses. Le film nous fait visiter Londres, Saint-Pétersbourg et Paris. Les acteurs sont tous excellents, même si est regrettable de ne pas retrouver l’esprit du premier opus. Les colocataires sont maintenant dispersés et sont plus ou moins installés professionnellement. Xavier devient le lien entre tous les acteurs de l’ex petite bande Catalane.

Très peu de choses à dire enfin sur la Guerre des mondes. On connaît l’histoire par coeur, on y va pour la mise en scène et les effets spéciaux de Spielberg, un peu moins pour le jeu de Cruise. Il y a un bon article sur Orson Welles dans « Le Monde » daté du 15 juillet. Mention spéciale pour Dakota Fanning, qui, après avoir subi un père psychiatre et psychopathe dans Trouble Jeu avec De Niro , côtoie aujourd’hui des extra-terrestres sanguinaires (elle était déjà Allie, l’héroïne extra-terrestre de la mini-série Disparition produite par DreamWorks. On lui souhaite bien du plaisir pour ses prochains films.

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