Friday night fever

Snooze souhaitait organiser une soirée année 70 afin de réunir ses amis, ses proches et ses cousins. Tous les ans nous avons droit à cette fameuse soirée. Comme toujours, cette fameuse soirée est remise à plus tard. Il semble incapable de mettre sur pieds un tel événement. Le couillon.

J’ai contacté une petite partie de ses amis au dernier moment. J’ai proposé d’organiser une petite apérobouffe en comité très réduit à la maison. Prévenue au dernier moment, une petite moitié s’est désistée. Après avoir annulé la soirée, j’ai renvoyé un mail pour solliciter à nouveau une partie de ses amis. L’organisation devenait très compliquée. Je souhaitais lui faire une surprise. J’ai posé mon jeudi après-midi pour faire quelques courses et commencer à préparer le repas. J’ai également posé mon vendredi après-midi.
J’ai beaucoup de travail en ce moment à l’agence. Je suis arrivé de très bonne heure vendredi matin. Je souhaitais régler un maximum de choses. Vers midi, une collègue entre dans mon bureau et commence à me parler en anglais. Elle ne me parle jamais en anglais hors réunion. Nous devions recevoir une firme entre 16h00 et 18h00. Putain. J’avais complètement oublié ce rendez-vous. Je n’étais pas rasé et portais un vieux jeans, un T-shirt et des grosses Doc Martens crasseuses. Je me suis empressé de courir dans le bureau de mon boss pour lui refiler le bébé. Manque de chance, il avait une autre réunion à la même heure. Re-putain. Je lui explique alors que j’attendais une bonne dizaine de personnes ce soir à la maison. Il me propose de rentrer chez moi pour commencer à tout préparer et revenir au boulot à 16h00. Je n’avais pas préparé la réunion et suis resté comme un gros gland au bureau. J’ai pesté et ronchonné. Re-re-putain.
Juste avant la réunion, je tente d’appeler Snooze. Sa collègue décroche à sa place. Elle m’explique alors qu’elle avait demandé à Snooze si cela lui faisait plaisir de voir ce soir Alexandre à la maison. Je lui ai demandé de répéter. J’avais bien compris. En gros, je m’étais cassé le cul pour rien.

Je suis arrivé à la maison à 19h00. Il est arrivé vers 20h00. J’avais encore les mains dans la farine et tout l’appartement sentait la bouffe. Il a commencé à sourire. Une seule solution.

Bon, d’après mes sources, tu sais qu’Alexandre passe ce soir. D’après ce que tu vois dans la cuisine, il ne sera pas seul. Pourrais-tu m’aider à ranger l’appartement avant que nos convives n’arrivent ?

Les invités sont arrivés vers 21h00. Nous étions une dizaine. J’avais fait une gaffe. Alexandre et Caroline semblaient en grand froid avec Jérôme. Re-re-re-putain. Je ne le savais pas. Caroline a passé une bonne partie de la soirée en ma compagnie dans la cuisine. Mimi Zonzon est arrivée et m’a aidé à préparer le gâteau. La mayonnaise semblait prendre. Je sentais quelques petites tensions entre Jérôme et Alexandre. Rien de bien grave. Tout s’est globalement bien passé. J’avais prévu trop de bouffe. Nous nous sommes bien poilés. Chacun est reparti avec son doggy bag vers 2h00. En attendant la fameuse soirée année 70 l’année prochaine.

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