Castro diva

Dimanche fut une journée speed. Réveil de très bonne heure et footing autour de l’hôtel de ville. Je passe commander mon « Cafe Latte » quotidien chez Starbucks et nous prenons notre petit déjeuner dans la chambre. Un petit détours sur la Fox. Une émission trash passe des appels à témoins suite à des meurtres ou à des disparitions dramatiquement mis en scène. Ce genre de programme n’est pas vraiment (pour l’instant) envisageable chez nous. Quoi que le lundi soir sur TF1…

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Achat de l’édition dominicale du « San Francisco Chronicle » Ces éditions sont toujours impressionnantes par leur taille. Cela ne vaut toutefois pas les « 10 centimètres » du « New-York Times ».

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Nous décidons ensuite de nous rendre de nouveau sur Union square afin de faire quelques courses. Pèlerinage à l ‘Apple Store. J’hésite à m’acheter ce nouvel iPod vidéo. Je résiste à la tentation et suis délivré du mal. Amen. Visite d’un grand Mall et quelques achats.

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Tiens, JCDecaux a exporté ses chiottes ici aussi. Et nous avons trouvé un bus en direction de Sunnydale, la patrie de Buffy la tueuse de vampires.

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Le Levi’s Store n’est qu’à quelques mètres. Et hop, deux jeans de plus à fourrer dans la valise. Nous passons chez « Williams Sonoma » et dévalisons la boutique. C’est le paradis du cuisinier. On y trouve tout. Retour à l’hôtel en empruntant ces fameux tramways d’une autre époque.

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Juste le temps d’enfiler un costume et nous voilà en route pour l’opéra situé à quelques mètres de notre hôtel, juste derrière l’hôtel de ville. Nous allons assister à une représentation de Norma. Je n’avais jamais eu la chance de voir cet opéra. La mise en scène fut classique et la distribution de très grande qualité. Snooze n’a pas apprécié la mise en scène ni l’éclairage qui rendait blafard les interprètes. J’ai trouvé de mon côté que l’ensemble était très cohérent.

Nous nous asseyons. De nombreux spectateurs sont debout tout en haut. Ils attendent la fin du premier acte pour s’approprier les places demeurées vacantes. Une femme s’assoit à côté de moi. « Hi, how are you ? Fine ? Oh, what a delightfull accent (mouais, elle ne se fout pas de ma gueule hein ?). Where are you coming from ? » Nous avons commencé à discuter de tout et de rien. Le rideau s’est levé et le silence a envahi la salle.
Pas pour longtemps. Les Américains sont très curieux. Ils vivent les spectacles intensément. J’avais déjà remarqué cela au cinéma (en parlant de cinéma, nous n’en avons croisé que deux, dont un sur Market Street) ou lors de concerts.

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Je ne pensais pas que l’auditoire allait être aussi dissipé cet après-midi. Beaucoup découvrent l’histoire. Ils vivent la tragédie en direct. Ils se marrent quand Norma apprend qu’elle est cocue et vibrent lorsqu’elle envisage de tuer ses enfants. Ils applaudissent facilement. Ils pleurent. Moi aussi. Les puristes pourraient détester. Je suis partagé. Le spectacle devient vivant. Les spectateurs partagent leurs émotions. Les codes de bonne conduite sont transgressés. C’est peut-être ça l’opéra populaire. Et merde, j’ai oublié d’enlever les filtres sur l’objectif de mon appareil. Toutes mes photos de l’opéra sont merdiques.

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Le spectacle terminé, nous repartons pour union square et chopons un « cable car » pour une dernière promenade du côté de Fisherman’s Wharf et de la baie. Entre temps, nous nous arrêtons sur Nob Hill. La plupart des hôtels prestigieux de la ville se dressent dans ce quartier. Un peu plus loin, nous trouvons la cathédrale protestante « Grace Cathedral ». Son architecture semble s’inspirer de Notre-Dame de Paris. Les grandes portes de bronze sont une copie de celles du baptistère de Florence de Ghiberti. En remontant de la baie via Columbus, nous voyons de loin le « financial district ». Nous traversons Chinatown et croisons le siège mondial de la banque d’Amérique. Avec ses 52 étages, c’est l’immeuble le plus haut de la ville.

Retour sur union square et dernier dîner chez Lorie’s. Je termine le séjour par une glace à la vanille servie dans un récipient aussi gros qu’un saut à Champagne. Une montagne de crème la recouvre. Une cerise confite est déposée sur l’ensemble. Le pire, c’est que j’ai tout mangé. J’ai même terminé le milk-shake à la banane de Snooze.

Si je reste ici, je vais vraiment avoir le ventre et le cul d’un teletubby. :mrgreen_wp:

1 commentaire sur “Castro diva

  1. moi mon prob c mon voisin de palier il n’arrete pas de parler tres fort! ca matin a 5h il a decide de mettre de la musik ca ma reveille et pa moyen de le calmer jen ai marrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrreeeeeeeeeeee!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    au secour!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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