Le goûter et les recettes japonaises

J’apprécie de plus en plus le goûter. Un peu comme le brunch. C’est l’occasion d’inviter des amis à la maison. Contrairement à un dîner, tout le monde semble plus détendu et moins fatigué. On s’allonge dans le canapé, l’ambiance est cosy, on s’amuse, on écoute de la musique, et se retrouver autour de sucreries, fruits, viennoiseries et autres pâtisseries devient un véritable plaisir. Pas de stress, surtout pas de stress. On oublie la semaine et tous les tracas du quotidien. Take a deep breath and relax.

Le goûter me permet également de tester de nouvelles recettes auprès de mes amis (et encore une fois, le truithon n’est pas de mise ici).

Parfois c’est le flop, comme le jour où j’avais tenté de réaliser des crêpes japonaises fourrées au haricot rouge. Il faut toujours prévoir un plan B. Il est donc judicieux d’investir dans une machine à pain capable de vous pondre en 3 heures une magnifique brioche. Quand la brioche est dégueulasse, vous avez toujours le plan C, à savoir le boulanger pâtissier situé juste en face de chez vous. Pensez également à avoir un pot de Nutella ou de la confiture sous le coude.

Si vous n’avez rien de tout cela, faites le mort et n’ouvrez pas quand vous futurs ex-amis sonnent à la porte.

Mais revenons aux recettes asiatiques.

Je me suis découvert une passion pour le haricot rouge lors de nos voyages en Chine. Les Chinois fourrent du haricot rouge un peu partout. Dans le pain, dans les gâteaux, dans les plats salés. La consistance ressemble à celle de la crème de marron. La saveur est sucrée et très douce. Il est possible de faire soi-même la pâte, mais c’est vraiment long et fastidieux. La plupart des commerçants asiatiques vendent de la pâte déjà préparée. Et c’est aussi bon que la maison.

Et justement, la revue Régal a consacré dans son édition de novembre dernier un article à l’inventeur de l’éclair au thé vert Sadaharu Aoki. Son histoire et son œuvre étaient décrites sur quatre pages de papier glacé. Il révélait même la recette du financier au thé vert, une délicieuse pâtisserie recouverte de sésame noir, de sésame blanc, et de fleur de sel, alliant la douceur de l’amande au sucré-salé.

Petit problème. Le thé vert Macha de qualité, c’est vraiment très cher et difficile à trouver. Nawal m’a conseillé d’aller faire un tour dans l’épicerie Japonaise Kioko. J’en ai même trouvé à un prix défiant toute concurrence à Belleville, mais je suis incapable de porter un jugement sur la qualité du produit. Chez Mariage, c’est quasiment 30 euros les 50 grammes.

Les Japonais n’étant pas des férus du sucré pendant les repas, les recettes de dessert sont donc rares et difficiles à trouver. On peut bien entendu choisir de se rendre dans les boutiques d’Aoki et se laisser tenter par ses gâteaux, mélangeant les goûts, les couleurs et les saveurs japonaises aux recettes traditionnelles françaises.

Je suis vite resté sur ma faim avec les financiers. Je me suis donc mis à chercher d’autres recettes originales. Malheureusement, terminer le repas par un met sucré ou un dessert n’est pas toujours commun au Japon, même si le pays s’occidentalise de plus en plus. Il y a encore quelques années de cela, le repas se finissait sur des fruits frais, et basta. Cependant, j’ai trouvé un livre livrant à l’arrachée quelques recettes de dessert. J’ai testé puis adapté la recette de la gelée au thé vert.

Et bien que faut-il acheter ma bonne dame ?

5 g de gélatine en feuilles
1 cuiller à soupe de poudre de thé vert macha
4 cuillers à soupe de sucre en poudre
30 cl d’eau du robinet

Sauce au lait

10 cl de lait concentré
10 cl de lait

Faire tremper la gélatine cinq minutes dans de l’eau froide. Essorer les feuilles, les déposer dans un bol et ajouter 300 ml d’eau. Passer 30 petites secondes au micro ondes et mélanger la préparation. Ajouter ensuite le thé vert en poudre et le sucre. Faire prendre la gelée au réfrigérateur pendant environ 15 minutes. En attendant, mélanger le lait et le lait concentré. Une fois la gelée prise, la servir à l’aide d’une grande cuiller nappée de sauce au lait et rajouter une noisette de pâte de haricots azuki. Et bon appétit bien sur !

Pour les feignasses, il y a toujours l’option « je-vais-chez-Aoki-et-j-achète-la-boutique »

Des macarons et des génoises au thé vert, des éclairs à la bergamote, des gâteaux aux marrons, nougatine et haricot rouge. C’est un régal pour les yeux et surtout pour le palais. Rhaaa, je pense que je vais encore y faire un tour ce week-end. Pour les curieux, son site internet est présenté sous forme de blog et il est même possible de commander en ligne certaines spécialités comme des florentins, cakes, confitures et autres cookies.

Pas bon pour les poignées d’amour tout ça!

8 commentaires sur “Le goûter et les recettes japonaises

  1. C’est bon tout ça ! Bon tu sais moi, c’est direct chez Aoki, je n’ai aucune confiance en mes capacités culinaires, mais je ne suis pas une feignasse moi monsieur, je vous interdis de le penser. Pas douée c’est tout.
    Les goûter c’est ce que je préfère, c’est vrai en plus !
    Les desserts aux haricots rouges c’est bon aussi, mais pas assez léger !

    Cela va être le Nouvel an chinois bientôt tu le sais ?

  2. @ Nono: C’était rien que pour toi. :wub_tb:

    @ Fcrank: passe un jour à la maison et tu boufferas vraiment quelque chose de bien dégueu :furious_tb:

    @ Fauvette: Ah oui alors, on va encore bien manger! Quant à Aoki, c’est vraiment un très bon plan pour booster le moral. Pas encore essayé ses cookies et ses confiotes mais cela ne va pas tarder…. :jittery_tb:

  3. Ah ouais! Chez toi on fait pas des goûters de PD! :jittery_tb:
    Ceci dit le haricot rouge… Pendant mes quatre mois au Costa Rica, j’en ai eu ma dose: à tous les petits déjeuners accompagnés d’une bonne assiette de riz et d’un d’oeufs brouillés… C’est ce qu’ils appellent le « gallo pinto » là-bas. Du coup les haricots rouges, je peux plus trop les voir en pature. Et le riz, j’ai dû faire un mois d’abstinence à mon retour! :happy_tb:

  4. @ Fcrank: Pour que tu balances que la bouffe est dégueu… :furious_tb:

    @ Charlène: Tu es la seule à avoir une bannière à ton nom sur ce blog…c’est pas une preuve d’amour, ça? ET C’EST TOIII LA PLUS BEEELLLE!

    @ Pedro: Des goûters de pédé, jamais de la vie. Mais dis moi, les haricots rouges se servaient salés au Costa Rica, non?

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