Madame Irma s’est doublement plantée

Je me souviens encore du premier week-end passé en compagnie de ma belle-mère. Nous apprenions à mieux nous connaitre et surtout à nous apprécier. Le chemin à parcourir était long et sinueux car belle-maman était restée la maitresse officielle de mon père pendant une quinzaine d’années. Telle Madame de Maintenon (oserais-je la comparaison avec cette cochonne de Montespan), elle avait fait preuve de beaucoup de patience avant de se faire passer la bague au doigt. Comme le disait fort justement ma mère, ce n’est pas après avoir fait dans les draps qu’il faut serrer les fesses. La femme de mon père était devenue l’officielle Madame M et il fallait compter avec. Le premier SCUD ne mit que très peu de temps à être envoyé. En pleine réunion familiale, M, en me regardant froidement dans les yeux me balança:

« Je connais beaucoup de remariages ou, une fois le mari décédé, la belle mère est mise brutalement à la porte par les enfants issus du premier mariage. Cela ne se passera pas pour moi car j’ai déjà pris mes dispositions. »

Pan dans les dents. :king_tb:

C’était il y a quinze ans, déjà la fête du slip chez les M.

J’ai rapidement joué l’ouverture tout en gardant mes distances. Si je la considérais comme la maitresse de maison et la respectais, je continuais à la vouvoyer. J’ai vite compris qu’elle me considérait comme un représentant de ma génitrice, et donc comme un avatar de l’ancienne vie parisienne de mon père. Les rôles étaient inversés car l’ex maitresse devenait jalouse de l’ex-femme. Petit à petit, nos relations se sont dégradées. Ma chambre fut rapidement transformée en dressing, mes photographies remplacées par celles de ses neveux, mes affaires stockées au grenier et mes visites de plus en plus problématiques à organiser. En quelques années, mon père se désintéressa complètement de ma vie. Le couple me considérait uniquement comme un invité et non comme une personne faisant partie de la famille. La situation devenant ingérable, j’ai décidé de couper définitivement les ponts avec mon père. Prenant rarement de mes nouvelles, il ne s’est rendu compte de mon choix que plus d’un an plus tard. N’ayant jamais souhaité visiter mon appartement ni voir comment j’étais installé, il n’en connaissait pas l’adresse. J’avais pris soin de changer de numéro de téléphone. Tous les ponts étaient donc coupés. Ma vie commençait vraiment, sans le moindre boulet au(x) pied(s). trop d’la balle la vie sans papa.

Il y a presque trois ans, le petit fûté (c’est de famille) a retrouvé ma trace et a débarqué à l’improviste à la maison. Snooze était présent et lui a annoncé (i) que je ne souhaitais plus le voir et (ii) que j’aimais la bite. Il est parti en pleurant. Entre temps, j’ai déménagé et suis sous liste rouge.

Je suis rentré de Floride il y a maintenant quinze jours après avoir assisté à un congrès sur le cancer et passé dix heures à côté de Laure Manaudou. Snooze était très heureux de me retrouver et m’a couvert de bisous. En fin de soirée, il m’annonça que ma mère l’avait contacté suite à un appel de mon père. En résumé:

(i) Le meilleur ami de mon père était mort d’un cancer il y a un mois,
(ii) Ma belle mère venait de mourir d’un cancer du sein très agressif,
(iii) Mon père avait fait une crise cardiaque et avait été hospitalisé,
et enfin (iv) il souhaitait mettre fin à ses jours car il n’avait plus le moindre contact avec son fils unique.

J’ai tout d’abord explosé de rire.

Ma belle mère avait effectivement pris ses dispositions. :bye_tb:

Ploc.

Snooze paru horrifié de vivre avec un être sans cœur. Et il avait raison le bougre. Le plus troublant dans l’histoire n’est certainement pas la mort de ma belle mère. Le plus troublant reste le fait que je n’avais jamais envisagé cette situation, et donc de devoir être confronté, d’une manière ou d’une autre, à de vieux démons. Au jour d’aujourd’hui, je n’ai toujours pas pris la moindre décision. Je suis cependant persuadé que reprendre contact équivaudrait à ouvrir la boite de pandore et je n’en ai pas la moindre envie. Non non non. Mon ingratitude est donc pleinement assumée. Oui, je suis un vrai enculé de fils.

En attendant, et c’est certainement l’information majeure du mois, la société Mars vient de sortir, comme tous les ans, une édition spéciale m&m’s. Après la Guerre des Etoiles et les cacahuètes dorées et argentées, après Indiana Jones et les cacahuètes squelettes, voici les m&ms Transformers à la fraise et au beurre de cacahuète. Un véritable régal.

Yummy Yummy!

Ah, et puis il y a toujours l’édition limitée à la cerise sauvaaaage.

Ils sont forts ces américains alors. :thumbup_tb:

39 commentaires sur “Madame Irma s’est doublement plantée

  1. Oui c’est vrai, tu es sans coeur, vraiment !!
    Nous montrer de telles images alors que nous ne pouvons même pas y goûter !
    :thumbdown_tb: :clap_tb:

  2. Mouarf. Pensez y quand même, vous trouverez plein de pairs dans la vie, et avez certainement eu des pères putatifs, mais un papa on en a jamais qu’un. Quand bien même il s’est comporté comme un mufle. :wub_tb:
    Enfin moi je dis ça, après tout, je m’en fous, c’est votre vie, et vous êtes majeur et vacciné. :clap_tb:
    Remettez moi donc plutôt des M&M’s 🙂

  3. moi aussi, je te comprends, et sinon, j’ai découvert la semaine dernière le chocolat au lait que la marmotte elle enveloppe avec des éclats de caramel « daim ». le soir avant de s’endormir, une petite tablette, ça efface bien des déconvenues familiales…

  4. Ô combien je comprend ton besoin d’assumer ton éloignement et de ne pas vouloir revenir en arrière !
    Les parents font leurs choix eux aussi, qu’ils assument merde ! Ce n’est pas à toi de revenir vers lui ni de t’excuser pour ses choix… Qu’il vienne de lui-même s’il veut vraiment te voir.

    Heureusement que tu termines sur les bonbons sinon j’aurais été encore plus vindicatif :p

  5. N’est ce pas à ce moment là qu’on lâche habituellement quelque chose comme « Famille, je vous hais » ?
    Pour le dernier voyage, conseille lui un cocktail insuline/beta-bloquants : propre, indolore, relativement rapide, à faire dans une chambre d’hôtel louée pour trois ou quatre jours à 500 km de chez lui, avec une petite lettre d’explications, histoire que la femme de chambre ne soit pas inquiétée…
    Quand je pense comment tu nous bassines avec « tu t’es vu quand t’as bu », « fumer nuit gravement à votre santé », « Les produits laitiers sont vos amis pour la vie », te vantant de ne jamais t’être rien mis dans le pif et j’en passe, et que tu tentes de nous aguicher avec des sucreries que l’American Heart Association et même Rhône Poulenc désavoueraient…

  6. Mais où?…. Où les trouve-t-on tes cochonneries à la cerise sauauavaaaage! Comprends-moi: j’ai besoin d’énergie pour mes cartons! Alleeeezzz! Sois mignon! Tu me dis où ou mieux encore tu m’en envoies…. Merci roidetrefle!

  7. 1- Je ne suis de toute évidence pas la seule à comprendre et respecter tes choix familiaux. Pour ma part c’est bien parceque je n’ai vraiment aucun don pour la rancune et qu’ils se sont ravisé que je suis réconcilié avec mes parents car ils ont a une époque sérieusement écorné le contrat de protection, soutient et amour que tout parent doit à ses enfants.
    2- C’est parfaitement ignoble de nous faire saliver avec des bonbons made in US qu’on ne peut se procurer qu’en faisant un petit passage par la-bas.
    M’en fout je sens que la prochaine cde de JellyBelly ne va plus tarder. Au moins ceux là on peut enfin s’en procurer, même en province et 1 Jelly Belly vaut bien 3 MM’s même au parfum les plus improbables..

  8. On a les enfants qu’on mérite.

    Moi, j’ai pris le parti d’aller au plus confortable avec mes parents. Ils ne me dérangent plus. Ils pensent avoir de bonnes relations avec moi et bien me connaitre. Ils ont bonne conscience et moi, j’ai la paix sans faire d’effort. Gagnant-gagnant. :happy_tb:

  9. Quelle que soit ta décision tu es et restera le fils de ton pére. Tu a une partie de ses génes mais aussi une partie de sa vision et d’appréhension de la vie. Tu a choisi l’opposition, la confrontation mais un jour tu devra bien accepter « le coté obscur de la force » si tu ne veux pas risquer de basculer dedans. Et en racontant son histoire et en lisant ton blog on peut voir cetains traits communs.
    Pour dédramatiser je me demandais si tu avais une recette de gateau à base de M&M’s. J’ai déja testé tes recettes et c’est assez jouissif d’intoxiquer les collégues de bureau……

  10. Moi aussi,j’aurais éclaté de rire, adieu la peste de belle-mère…
    Pour ton père, je comprends que tu ne sois pas tenté de renouer…Ah bon tu lui manques, et lui il ne t’a pas « manqué » peut-être ?
    Je ne sais vraiment pas ce que je ferais à ta place en fait…
    Allez un petit chocolat roidetrefle ?

  11. Je suis une cynique (j’ai ma carte de membre). Je n’aime pas ton père, tel que tu le dessines à travers tes billets. Ca m’a l’air d’être un sacré ****.
    Mais je laisse tomber le cynisme et j’ouvre une page de « psychologie Femme Actuelle ».
    Maintenant il est vieux. Et toi aussi tu vas vieillir. Et c’est peut-être le moment de solder les comptes, autrement que par personne interposée (Snoze, ta mère, tes lecteurs).
    Tu le revois, c’est toujours un connard, qu’il meure tout seul.
    Tu le revois, il a changé, même un peu (si si, c’est possible: regarde, toi, quand il te connaissait tu étais ado et hétéro, maintenant tu es une vieille autruche pédésexuelle bientôt cinquantenaire!). Et paf tu en sors grandi. :bye_tb:
    Le mot de la fin: c’est peut-être une boîte de Pandore, mais il y a des boîtes qui doivent être ouvertes pour voir plus clair en soi-même.
    Fin de la parenthèse « La Main tendue et ses réponses » de Femme Actuelle.
    T’as mon mail si tu veux encore du blabla.
    Bisous.

  12. Mon passage préféré « Ploc » qui résume bien la situation.

    Comme j’ai coupé les ponts aussi avec mon père qui en est à son troisième mariage, je pense rejoindre le groupe des sans coeur (ptêt un groupe à créer fan de sur facebook, ..) !

  13. Personnellement, je pense qu’il faut savoir pardonner à ses parents un jour ou l’autre pour « bien vieillir » …

    Ton père t’a certainement fait de la peine et engendré beaucoup de tristesse, voire de souffrance, dans le passé (peut-être malgré lui…) mais « normaliser » vos relations te rendra forcement plus léger (car attention aux M&S, ca fait grossir !!)

    Pourquoi ne pas tout simplement lui exprimer tes reproches au lieu de le fuir ?

    Peut-être aurait-il des choses intéressantes à te dire car le temps et les épreuves de la vie, comme il en a rencontrées dernièrement, lui ont peut-être permises de se remettre en question et d’évoluer …

    Si ce n’est pas le cas, il sera toujours temps d’avoir avec lui une discussion « entre hommes » (des vrais ! 🙂 et lui exprimer verbalement les raisons pour lesquelles tu ne veux plus le voir et que tu préfères désormais les M&S !! 🙂

  14. J’ai un vécu aussi très pénible avec mon père…
    Lui avait une double vie, deux familles etc…
    Les ponts coupés, néanmoins j’ai pu vider mon sac à son lit de mort.
    Dire tout ce que j’ai pu ressentir, mais ça n’a pas changé quoi que soit !

  15. Il y a peu, j’ai fini par accepter pleinement que la balle était du côté de mes parents, fâchés contre moi parce qu’un jour j’avais mis en péril leur orgueilleuse façade. Ça ne me satisfait pas, mais à 40 ans j’ai besoin de me sentir « chez moi » à l’intérieur de moi-même.

  16. J’aime bien l’analyse de Fabienne….

    Evidemment, en te lisant on a tendance à se dire qu’à ta place on ferait la même chose : 1) Après tout, ton père l’a bien cherché à force de ne pas TE chercher tant qu’il en était temps. 2) Pourquoi, effectivement, de ton côté, devrais-tu chercher à remuer des démons du passé, des choses désagréables et dérangeantes, alors qu’aujourd’hui tu as apparemment atteint un équilibre dans ta vie ?

    Mettons qu’on se fout du 1. C’est pas moi qui te tiendrai des discours sur la nécessité du pardon et de l’oubli, et qu’il vieillit et que patin couffin. Mais pour le 2, je pense à toi et à ta « boîte de Pandore ». A ta place, je craindrais qu’elle ne finisse par m’exploser à la gueule. J’entends par là : tu n’échapperas pas à ton père, quelle que soit ton attitude. S’il décède, tu auras quand même le poids de tous ces non-dits non-digérés sur le dos. Alors, est-ce que pour toi, pour toi seul, il ne serait pas bon de régler « ça » « avant »…?

    Maintenant, si tu es sûr de toi et de tes réactions à l’avenir, je ne peux que te donner raison de vouloir maintenir les ponts coupés. A ta place, je sais que je serais EXACTEMENT comme toi : « Au jour d’aujourd’hui, je n’[aurais] toujours pas pris la moindre décision. »

    Quoi que tu décides, ce ne sera sûrement pas une décision prise à la légère.
    Bizzz et bon courage, mon Grand.

  17. J’ai un peu de mal à imaginer cette haine car je ne l’ai pas connue, mon père est parti brutalement trop tôt et j’ai tj gardé une blessure de ne pas avoir dit de ne pas avoir fait….

    Ma mère a distribué davantage de baffes que de bisous à ses enfants et à ses neveux qu’elle a élevés. Je me rappelle d’un seul baiser de sa part qui m’a marqué quand je suis rentré pensionnaire au Collège à 10 ans et demi…

    Elle est morte il n’y a pas longtemps je lui ai tenu la main les derniers jours tant et si bien qu’elle me prenait pour mon père son mari, je suis heureux de l’avoir accompagné ainsi.
    A leur façon ils aimaient leurs enfants, et c’est vrai qu’en te lisant on n’a pas l’impression que ton père t’ait aimé. Mais pour toi essaie au moins de le rencontrer avant qu’il ne parte. Qui sait si lorsque tu es arrivé dans la douleur du nouveau-né il ne t’a pas pris doucement dans ses bras pour te faire découvrir le monde.
    De toute façon c’est facile de causer quand on n’est pas dedans!

    Dis tu m’en envoie quelques-uns à la cerise sauvage :clap_tb:

  18. Ma femme n’a toujours pas compris que je ne sois pas triste de la mort de ma grand-mère. Celle qui, quand j’avais 16 ans, m’a sorti: ta mère est une voleuse.

  19. Mon cher roidetrefle (si,si, vous m’êtes devenu cher, au fil des semaines),

    Je vous recommande la politique de la main tendue. Revoyez votre père, une fois au moins! Vous pourrez lui dire tout ce que vous avez sur le coeur et selon son évolution le revoir en faisant table rase du passé ou le quitter définitivement et proprement.
    Quelque soit le dénouement, vous êtes gagnant!

    En attendant, je vous embrasse fraternellement.

  20. Le monde est mal fait ; j’aurais donné tous les paquets de M&M du monde pour que mon père accepte ne serait-ce que de me rencontrer et toi tu es prêt à le laisser mourir le tien qui te court après en quémandant ton amour filial.
    C’est vrai que tu n’es pas un petit bâtard, ça y fait.

    Et si tu recollais la tête de ton père sur les photos que ta mère a découpées, pour commencer ?

  21. Merci pour vos commentaires, vous êtes tous choux. :thumbup_tb:

    Mais c’est amusant, j’étais persuadé que les avis n’allaient pas être aussi tranchés, pas forcement en faveur d’une réconciliation mais d’une tentative de contact, ou d’une politique de la main tendue. Pour être honnête, je suis un peu perdu, même si encore une fois, l’idée de donner de mes nouvelles ne m’emballe pas plus que cela.

    Encore merci :thumbup_tb:

  22. Je suis passée par là, l’année dernière, pas à la meilleure époque de ma vie. Ce sont mes enfants qui ont fait pencher la balance du côté de « je le revois ». Mais ma boîte de pandore à moi est vide, je l’ai consciencieusement vidée avant. Je ne craignait donc rien de ce coté là. Et je crois que c’est une décision tellement intime qu’on ne peut pas juger qu’on prenne ou pas l’occasion qui se présente. Qui peut mesurer à quel endroit du chemin tu te trouve.

    Je pense cependant que si tu t’impose à ton père avec tout ce que tu es, tu auras aussi plus de capacité à le faire dans tous les volets de ta vie (je pouvais pas éviter de faire un peu de psychoschtroumphette, c’est l’occasion ou jamais). Cela dit, c’est dommage que je ne sois pas un mec. J’aurais été très honoré et fier d’être le père d’un garçon comme toi.

  23. J’aurais éclaté de rire aussi et d’ailleurs l’ai fait en un petit peu semblables circonstances du moins pour ce qui était de la cascade de maladies, mortelles ou guérissables réelles ou annoncées de très proches ou de moi-même. Après il a fallu que j’explique à un mutique médecin pourquoi j’étais la première patiente qui éclatait de rire quand il lui annonçait qu’il fallait qu’elle se fasse vérifier la thyroïde (allait en fait bien, merci) pour cause de suspicion cancéreuse. Mais quand j’ai fait la liste, j’ai bien vu qu’il croyait que j’exagérais, ou sombrait dans un bien malséant second degré.

    Peut-être que dans un premier temps tu peux prendre des nouvelles par personnes interposées ? Qui sait quel homme il est à présent ? La belle-mère avait peut-être une très sale influence ?
    Je m’entendais mal avec mon père (mais sans aller jusqu’à couper les ponts, en plus que si sa présence était toxique c’était qu’il avait cru bien faire son rôle de père éduquant), mais c’est finalement moi qui l’ai accompagné sur sa fin, et ça m’a coûté lourd mais je ne regrette pas alors que je crois que dans le cas contraire des rétro-remords m’auraient plombée et le feraient encore sévèrement à présent. Cela dit, chaque cas est différent.
    … Et puis je suis le genre de personne qui même en râlant essaie de trouver des solutions de plomberie en pleine nuit. :laugh_tb: Peut-on changer ?

  24. PS : N’empêche, tu es sans doute le seul capable de nous faire rire avec un tel imbroglio médicalo-familial (effectivement elle avait pris ses dispositions). On s’inscrit où pour se faire adopter comme grande soeur ou vieille cyber-cousine d’adoption ?

  25. MAdeleine, je ne suis pas si jeune que ça… C’est pas parce que j’ai fait des enfants tard que je suis une gamine 🙂 M’enfin, comme petit frère je prends aussi. D’autant que ça me sera plus facile 🙂

  26. Pfff Akynou tu as 1 an de plus que moi et je maintiens que vu l’âge du gamin en question, tu serais un « père » trop jeune 🙂 Et j’y avais pensé et tu le soulignes en dernière phrase, dans ta fratrie, ça manque de garçons !

  27. J’ai un ami qui dit (et j’aurais dû l’écouter récemment): «Si tu t’assois au bord de la rivière, tu verras passer le corps de ton ennemi.»
    Eh bien voilà, c’est fait.
    Que faire maintenant?

  28. On est toujours tiraillé entre la pression sociale (c’est ton père quand même) et ses sentiments (au fond il n’est rien pour moi)

    (sauf que moi je n’arriverais pas à être la mauvaise fille)

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